Arcey, Arcey outragé, Arcey brisé, Arcey martyrisé mais Arcey libéré !

Et c’était le 15 novembre 1944…

80 ans plus tard, détourner la célèbre citation du Général De Gaulle (…à propos de la libération de Paris) paraissait inévitable pour débuter cet article consacré à la célébration de la libération d’Arcey !

Qu’on ne s’y trompe pas, une date comme celle-là, pour de très nombreuses localités, c’est un « marqueur » historique. Un peu comme une destinée commune qu’on partage avec des dizaines d’autres villes ou villages…
Aussi, cette cérémonie se devait d’être respectueuse et émouvante car chargée du souvenir de tous ces Braves tombés au Champ d’Honneur pour la Liberté. Elle le fut ! Ô combien !

Michaël Hugoniot, notre maire – entouré de très nombreux invités, parmi lesquels, les trois sénateurs du Doubs, le député de la circonscription, la Sous-Préfète de l’arrondissement de Montbéliard, les autorités militaires, Jean-Marie Ali, petit-fils de Poilu et fils d’un tirailleur marocain, actuel président du comité montbéliardais du Souvenir Français, les Associations d’Anciens combattants, Claude Clément, maire honoraire, Alain Pasteur, ancien maire, les élus de la CC2VV et des communes voisines, les enfants des écoles accompagnés de leurs enseignantes, sans oublier la présence très appréciée de Monsieur le Consul du Maroc en personne – prononça un discours de sagesse et d’espoir, fort en émotions et porteur de nos valeurs républicaines.

Entouré de plus de 30 porte-drapeaux et après avoir remercié tous les publics présents, il retraça bien sûr les actions héroïques qui permirent cette libération le 15 novembre 1944, honora le sacrifice de tous ces jeunes soldats tombés sur le champ de bataille et souligna l’importance d’œuvrer sans faiblesse pour la Paix. A sa suite, les nombreux invités d’Honneur s’exprimèrent chacun leur tour, le mot de la fin revenant finalement à Monsieur le Consul du Maroc, ému et recueilli, mais très heureux d’être là ce jour pour représenter le Royaume du Maroc. En effet, parmi les soldats tombés au combat dans les bois d’Onans, se trouvaient de nombreux tirailleurs Marocains qui donnèrent leur vie pour notre liberté, bien loin de leur patrie.

On l’aura compris, beaucoup de recueillement, de respect et d’espoir aussi dans cette cérémonie solennelle mais chaleureuse, dans le froid d’un petit matin gris.
Mis en scène et réglé avec efficacité par Monsieur Yvon Garrec, mis en musique par les musiciens de la Clique d’Etouvans, ce temps de recueillement se termina par les dépôts de gerbes et les chants patriotiques dont la Marseillaise.
Notons enfin la présence appréciée des gendarmes de L’Isle sur le Doubs qui assurèrent la sécurité le long de la RD 683 avant, pendant et après la cérémonie, aidés en cela par nos habituels volontaires de la Participation Citoyenne.

AP